La pilule

La plupart des contraceptifs oraux contiennent un œstrogène de synthèse (l’éthinylestradiol) ou naturel (l’estradiol) et un progestatif de synthèse. La pilule bloque la production de FSH et de LH par le cerveau et, donc, l'ovulation. Elle réduit également la mobilité des spermatozoïdes (en épaississant les sécrétions du col de l’utérus) et maintient l’utérus dans un état où l’œuf est incapable de s’implanter. 

Les pilules oestroprogestatives se présentent sous la forme de plaquettes qui peuvent contenir 21 comprimés, pour une prise de 1 comprimé par jour pendant 21 jours successifs puis un arrêt de 7 jours, ou en plaquettes de 28 comprimés avec 7 comprimés placebos qui ne contiennent aucune hormone. Ces comprimés placebos servent à garder la bonne habitude de prendre sa pilule tous les jours et réduisent ainsi les risques d’oubli. Pendant la période d’interruption de 7 jours ou pendant la prise des placebos, surviennent "les règles" (=saignements de privation) qui miment le fonctionnement d'un cycle naturel.

D’autres pilules ne contiennent qu'un progestatif et se présentent sous la forme d'une plaquette de 28 comprimés, tous de la même couleur, à prendre en continu sans interruption. 

Le choix d’utiliser une pilule plutôt qu'une autre dépend de l'âge de la femme, de ses antécédents médicaux, du bilan gynécologique et médical, mais aussi de son mode de vie. Il est possible de changer de méthode à tout moment et il n’est pas rare de tester plusieurs pilules afin de trouver celle qui convient le mieux.





L'implant
Il se présente sous la forme d’un bâtonnet, qui délivre en continu une faible dose d’un progestatif (l’étonogestrel). Sous anesthésie locale, il est inséré sous la peau de la face interne du bras. Sa durée d’action est de 3 ans et son retrait, possible à tout moment, est simple.
L'implant est particulièrement intéressant pour les femmes qui ont tendance à oublier leur pilule, et pour celles chez qui les oestroprogestatifs sont contre-indiqués. 
Après l’insertion, vous devez être capable de palper l’implant sous la peau. Il est conseillé de  vérifier qu'il n'a pas bougé en le palpant au moins 1 fois par mois.

Le dispositif intra-utérin (ou stérilet) hormonal  
Il comporte un réservoir contenant un progestatif (le lévonorgestrel) qui diffuse lentement pendant 5 ans. Le lévonorgestrel provoque localement un épaississement des sécrétions du col de l’utérus et une modification de l’endomètre. Le stérilet doit être contrôlé généralement 6 semaines après la pose puis 1 fois par an.

Le patch
Il délivre une association d'œstrogène et de progestatif, équivalente à une pilule. On utilise un patch par semaine durant trois semaines (le patch est changé le même jour de la semaine), suivies d’une semaine sans patch durant laquelle surviennent "les règles". Le patch peut être collé sur les fesses, le ventre, le haut du bras ou le torse (dos, épaule), mais jamais sur ou près des seins.

L’anneau vaginal
Il s’agit d’un anneau souple, d’environ 5 cm de diamètre qui délivre une association oestroprogestative équivalente à une pilule. L’anneau peut être mis et retiré facilement par la femme elle-même. Il doit rester en place trois semaines, puis être retiré pendant une semaine durant laquelle "les règles" surviennent.

Mis à jour le 07 Sept. 2023